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« ça ne cesse pas de ne pas s’écrire » 


Performance circassienne, dansée et acrobatique, sur, dans et avec une sculpture contemporaine.

Durée 35 min

Transgressions
« ça ne cesse pas de ne pas s’écrire »   J. Lacan. Le séminaire, Livre XX. Encore. Seuil, 1975

Note d’intention

Le corps miroir du monde

L’importance donnée au corps et à ses actes, a profondément changé ces dernières décennies. Une nouvelle place lui est donnée. Il y a un vécu immédiat du corps, une réalisation immédiate du désir. La conception du corps individuel peut être considérée comme une allégorie du corps social.
Le corps est en mutation permanente, celui-ci semble nous appartenir comme si nous pouvions le modeler et le transformer à notre aise pour répondre à des normes et à des fantasmes.
Nous exposerons ici un travail sur la difficulté d’appartenance à notre propre corps.

L’homme veut croire qu’il peut tout contrôler et maîtriser, comme toute forme de vie sur Terre.
Dans sa folie surpuissante, il crée les conditions de son désastre : il subit les conséquences de ses excès. Le corps est alors torturé : chirurgie, salles de sports, malbouffe… et la Terre est fracturée : extinction du vivant, cataclysmes écologiques, réchauffement climatique….

Le corps sera représenté selon une beauté classique, érotique et en mouvement.
Au fil de la performance, apparaitront des étrangetés non visibles au premier regard qui viendront transformer cette apparente immuabilité statuaire.

Notre corps est la condition d’être au monde. Il est l’incarnation de l’esprit. Le lien qui les unit est puissant et mystérieux.

Cette création-performance interroge les tabous, les mystères, la sexuation, le genre, la transformation naturelle et manipulée du corps.
Elle interroge les limites, le rappel aux mythes, à l’éthique, à la liberté, au caractère « sacré » du corps, à l’identité.

La passion des formes 

Dans Transgressions, une sculpture sera un support fort, questionnant notre rapport au corps, à sa représentation dans l’art et dans la société.
Nous abordons la question
des normes et de la quête identitaire en prenant pour inspiration des sculptures classiques et contemporaines pour sa conception.
Il s’agit d’art, de psychologie et de philosophie.
La sculpture, sera représentative de toute la vulnérabilité, et l’humilité nécessaire à l’être humain pour lui permet de vivre et de respecter son environnement. Et pourtant il est tentant de l’ignorer et de la braver.
La sculpture sera donc aussi la représentation, de toute la force et de l’ingéniosité dont l’humain est capable par le dépassement et soi, l’imagination et les technologies, avec ce que cela comporte à la fois de magnifique et de destructeur.

Distribution :

Caroline Siméon : Idée originale, écriture et metteuse en scène, artiste aérienne, danseuse
Maureen Brown : Idée originale, écriture et metteuse en scène, conception et suivi de chantier
Erwan Le Guen : Compositeur
Davy Haudecoeur : Créateur lumières
Pat Richard : Régie générale
Céline Barreau Gondran : Oeil extérieur chorégraphique
Guillaume Picard : Graphiste
Rocco Le Flem  : Regard extérieur